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7 bonnes raisons pour adopter les pré et postbiotiques dans les cosmétiques

Blue Skincare

Pour une peau en bonne santé, il faut cultiver ses bonnes bactéries. Et pour ça, rien de mieux que les pré et postbiotiques dans nos soins quotidiens.

Raison d’ailleurs pour laquelle Blue Skincare a introduit des pré et postbiotiques dans tous ses soins topiques (NACRE ECLAT, XERO NACRE) et pour un pré et des probiotiques dans son Complément Alimentaire Perfecteur de Peau.

Avant tout, une petite mise au point est nécessaire : pourquoi parle-t-on en cosmétique de pré et postbiotiques, et non pas de probiotiques ?

Les prébiotiques

La définition actuelle des prébiotiques est celle proposée par l’International Scientific Association for Probiotics and Prebiotics (ISAPP) : un « substrat utilisé sélectivement par les micro-organismes hôtes conférant un bénéfice pour la santé ». Dit plus simplement, ce sont des sucres complexes, des corps gras ou des acides aminés qui nourrissent et favorisent le bon développement des bactéries du microbiote. Ils agissent un peu comme un engrais. En alimentation, ce sont les fibres présentes dans les fruits et légumes. En cosmétique, ils sont particulièrement intéressants. Ce sont des substances comme l’inuline, issu de la chicorée, la glycérine, du squalane ou encore les polyphénols, car on découvre peu à peu que nombre d’ingrédients, utilisés de longue date en cosmétique, ont eux aussi un rôle de prébiotique au niveau de la peau.

Les postbiotiques

Selon la définition de l’International Scientific Association for Probiotics and Prebiotics (ISAPP) : c’est une « préparation de microorganismes inanimés et / ou de leurs composants conférant un bénéfice pour la santé de l’hôte ». Ce sont donc des molécules secrétées par les probiotiques (leurs déchets en quelque sorte, des métabolites ou membranes de ces probiotiques), des composants inactivés qui les miment et favorisent leur bonne activité. Comme du terreau, ils favorisent l’écosystème dans lequel vit un microbiote sain. Ce sont généralement des acides gras à chaîne courte, des peptides, protéines ou encore enzymes.

Et les probiotiques ?

On n’en trouve pas dans les cosmétiques pour la bonne raison qu’il est à la fois impossible et interdit par la Réglementation d’inclure un probiotique, et donc un organisme vivant, dans un cosmétique, puisqu’il ne peut y avoir de prolifération bactérienne dans ce type de produit ! Quand les marques parlent de probiotiques, elles font un « raccourci marketing. »

Quels sont les bénéfices des pré et post biotiques dans les soins topiques ?

Ils créent un environnement favorable au développement de bonnes bactéries pour la peau. En effet, les prébiotiques apportent la nourriture nécessaire au bon développement des bonnes bactéries du microbiote cutané, tandis que les postbiotiques permettent qu’elles se développent dans un environnement sain et favorable. Les prébiotiques stimulent même sélectivement la croissance ou l’activité de certaines « bonnes » bactéries au détriment des bactéries pathogènes. De cette activité « équilibrante » découlent de nombreux bienfaits. Voici les principaux :

Préserver la barrière cutanée

Un microbiome en bonne santé signifie un barrière cutanée efficiente.

L’apport de ces substances favorise le développement d’un microbiome sain et équilibré (c’est-à-dire le microbiote et tout l’environnement dans lequel il vit). Or, on sait que le microbiome interagit avec le film hydrolipidique, qu’il régule le pH de la peau, que les probiotiques qui le composent sont anti-inflammatoires, stimulent l’immunité cutané et sont comme les sentinelles défensives de la peau. Autant d’éléments qui aident à renforcer la fonction barrière de la peau et donc à la prémunir de la déshydratation, des irritations, rougeurs et autres soucis. C’est pourquoi on en trouve de plus en plus dans les démaquillants et nettoyants, comme dans le Baume Métamorphose ou l’Eau Micellaire Lactée NACRE ÉCLAT afin de compenser l’effet décapant et d’aider au rééquilibrage du microbiote.

Avoir une peau mieux hydratée

Deux facteurs fondamentaux jouent sur cette meilleure hydratation. D’une part, une peau avec une bonne fonction barrière ce qui lui permet de mieux conserver son eau. En effet, la fonction barrière limite sérieusement une trop grande évaporation de l’eau de la peau, dit perte insensible en eau. Elle permet aussi de mieux capter l’eau qu’on lui apporte. De plus, les prébiotiques qui sont souvent des sucres, ou de la glycérine, sont des actifs qui en eux-mêmes apportent de l’hydratation. Le bénéfice est donc double.

Réguler atopie et eczéma

On sait désormais que la dermatite atopique, ou eczéma, est intimement liée au surdéveloppement du staphylocoque doré dans le microbiote. Or, grâce à des complexes alliant pré et postbiotiques, on peut réguler spécifiquement la flore microbienne de ces peaux atopiques.

Lutter contre l’acné

Là encore, on sait que l’acné est liée à une trop forte quantité de sébum qui entraîne une inflammation causée par la bactérie c.acnes. Or le c.acnes, en temps normal, fait partie des bactéries dites commensales, c’est-à-dire bonnes pour la peau. Mais il peut y avoir déséquilibre. Le Pr Brigitte Dréno, chef du service de Dermatologie au CHU de Nantes, a découvert que l’acné est liée à un déséquilibre du microbiote, où le c.acnes prend un rôle prépondérant par rapport à une autre bactérie, staphylocoque epidermidis.

Ainsi, en couplant aux traitements et actifs connus des symbiotiques (complexes alliant pré et postbiotiques) qui renforcent les capacités de la bactérie staphylocoque epidermidis, on peut améliorer l’efficacité des soins et éviter la récidive de l’acné.

Éviter les pellicules

Là encore, on a découvert que les pellicules et autres problèmes du cuir chevelu étaient dus à la prolifération d’une levure présente dans le microbiote, malassezia. Là encore, un apport en pré et postbiotiques comme de l’acide lactique, ou de l’eau de riz fermentée, souvent utilisée en Asie, aide à rééquilibrer le cuir chevelu.

Réduire les odeurs corporelles

L’odeur de la transpiration est due au développement de bactéries (les corynébactéries) qui dégradent les corps gras de la sueur lorsque celle-ci entre au contact du microbiote des aisselles. Là encore, des complexes spécifiques de symbiotiques limitent la prolifération de ces bactéries et donc l’apparition des molécules odorantes. Une façon plus naturelle de gérer ce souci universel, sans huiles essentielles ou sels d’aluminium !

Garder une peau plus jeune

On sait que l’une des raisons du vieillissement prématuré est l’inflam’aging, cet état inflammatoire chronique et silencieux des cellules, aggravé par la pollution, le stress ou notre hygiène de vie. Or, les symbiotiques sont de formidables anti-inflammatoires. Ces micro-organismes retardent donc aussi rides et perte de fermeté. En favorisant leur bon développement, les symbiotiques jouent donc indirectement sur la jeunesse de la peau. Pour peu qu’on les associe avec de l’acide hyaluronique et des peptides, le combo est parfait !

Les pré et postbiotiques, dits symbiotiques quand ils sont associés, permettent donc de rééquilibrer le microbiote. Lorsqu’il y a un problème de peau, les coupler à des actifs traitants, permet de favoriser une guérison. Mais aussi de créer les conditions parfaites pour le maintien d’une peau saine en bonne santé et plus jeune.

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