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Le dico des skintellectuelles de A à L

Le dico des skintellectuelle- CLEAN BEAUTY - WE ARE CLEAN

Le mouvement des skintellectuelles a émergé en France, quand les premières controverses sur certaines molécules (les parabènes dès 2005) ont vu le jour, avec la création d’abord de blogs spécialisés, et maintenant de podcasts et comptes Instagram (voire TikTok). Ces adeptes de beauté, qui décryptent les formules Inci ont désormais un terme pour les définir, encore une fois venu du monde anglo-saxon où la tendance est bien plus récente (2-3 ans) : les skintellectuals (ou skintellectuels), contraction des mots skin (peau) et “intellectuals” (intellectuels). Ces accros au skincare, qui ont désormais, un accès direct aux marques et aux consommateurs grâce aux réseaux sociaux, sont des spécialistes de la peau et ses différentes problématiques, de l’art formulatoire et ses actifs. Les skintellectuels ont pris la main sur le savoir, et finalement sur leur consommation et celle de leurs followers. Voici leur lexique de A à L :

Acides de fruits (AHA, BHA, PHA)

Les Alpha-Hydroxy-Acides sont des acides naturels de sucres, qui peuvent être extraits des fruits (l’acide glycolique dans la canne à sucre, l’acide malique dans la pomme et le raisin, l’acide citrique dans l’orange et le citron, l’acide malique dans la pomme…). Cependant, ceux utilisés en cosmétique sont la plupart d’origine synthétique. Ce sont les actifs préférés des peaux grasses, acnéiques et relâchées. En effet, les AHA ont pour principale propriété d’être kératolytiques : ils ont un effet peeling, car ils parviennent à rompre les liaisons entre les cellules de la couche cornée. Ainsi, les cellules mortes se détachent et on obtient un teint plus lumineux et une peau plus douce. Ils ont aussi le pouvoir d’absorber l’eau et agissent ainsi sur son hydratation et son élasticité. À plus forte dose (entre 8 et 15 %) et pH bas, ils favorisent la synthèse de collagène et de glucosaminoclycanes, les constituants de la matrice du derme. En revanche, comme ils affinent la peau, ils la rendent plus vulnérable et peuvent entraîner picotements, irritation et photosensibilisation aux UV. De ce fait, certaines peaux leur préfèrent le BHA (l’acide salicylique) ou les PHA, des acides plus complexes (poly-hydroxy-acides), comme la glucuronolactone, plus gros et mieux tolérés.

Acide hyaluronique

Ce sucre complexe, composant naturel de l’épiderme et surtout de la matrice extracellulaire du derme, contient à lui seul 50 % de l’acide hyaluronique de tout l’organisme. Il est produit et détruit en permanence, avec une durée de vie de 24 h, mais sa quantité diminue avec l’âge (50 % du stock est épuisé à 50 ans.).
À la manière d’une éponge, il retient jusqu’à 1000 fois son poids en eau. Il est biomimétique, c’est-à-dire reconnu par l’organisme. À l’origine tiré des crêtes-de-coq, il est aujourd’hui produit par biotechnologie à partir de blé ou de betterave. En médecine esthétique, il est injecté comme hydratant et stimulant quand il est fluide, ou comme produit de comblement et volumateur quand il est plus épais. En cosmétique, on en utilise différentes formes de poids moléculaires – ou grosseurs –. L’acide hyaluronique de haut poids moléculaire fixe l’eau et lisse la peau en surface. L’acide hyaluronique de bas poids moléculaire, ou fragmenté, s’infiltre plus loin et stimule la production d’acide hyaluronique dans l’épiderme. Les cellules de l’épiderme vont alors donner l’ordre à celles du derme de produire plus de collagène. Il regonfle ainsi le matelas du derme, repulpe la peau et repousse les rides de l’intérieur.

Bio

La cosmétique bio est définie par des chartes et des labels (Cosmos, Natrue, Nature & Progrès en France). Pour bénéficier d’un de ces labels, la composition du produit doit répondre à un cahier des charges qui indique la part d’ingrédients bio, naturels ou d’origine naturelle (qui diffère selon les labels) et proscrit un certain nombre d’ingrédients chimiques et controversés. Les produits sont contrôlés par des organismes accrédités, le plus connu étant Ecocert, pour vérifier leur conformité. Cependant, le 100 % bio n’existe pas en cosmétique, sauf à considérer un pur beurre de karité ou une huile végétale bio. Mais plus une formule contient d’eau (non certifiable bio), moins son pourcentage en bio est élevé. Un produit cosmétique n’étant pas un légume, son empreinte va au-delà du fait que sa formule contienne beaucoup d’ingrédients bio. C’est pourquoi les labels bio vont au-delà de l’ingrédient certifié, et imposent une charte stricte de fabrication, de packaging et d’empreintes écologiques.

Clean beauty

Le terme clean beauty, ou « beauté propre » en français, est une cosmétique vertueuse. Elle ne se résume pas à une formule « nettoyée » de tout ingrédient controversé, mais regroupe tous les aspects qui entrent en jeu dans la conception et la fabrication du produit, incluant le packaging, mais aussi toute la chaîne de valeur, l’éthique et la transparence. Chaque aspect de son cycle de vie est important : le sourcing des ingrédients, l’élaboration de la formule, la fabrication avec un développement le plus durable possible, l’écoconception du packaging et sa dégradabilité, le respect des hommes et des femmes employés à la fabrication du produit, l’innocuité de la formule et la non-écotoxicité.

DIY, pour Do It yourself

DIY - CLEAN BEAUTY - WE ARE CLEAN

Nombreuses sont celles qui se sont lancées dans les cosmétiques « faits maison », la plupart pour mieux contrôler les ingrédients qu’elles mettent sur leur peau, certaines persuadées que cela leur coûte moins cher, d’autres parce qu’elles aiment le côté ludique et gratifiant de cette activité créative. Et l’offre est d’ailleurs devenue pléthorique, d’Aroma-Zone, grand fournisseur d’ingrédients – mais aussi de cours et recettes (plus de 3 000 sur leur site) – aux nombreux livres de recettes, aux kits pré-dosés, et même plus récemment aux machines (chez Rowenta notamment). Il n’en reste pas moins que le DIY ne s’improvise pas. Mieux vaut commencer par un gommage ou un masque minute que l’on applique immédiatement, puis lire des livres ou regarder des tutos, voire prendre quelques cours pour se perfectionner avant de se lancer dans une crème anti-âge. En effet, la cosmétique DIY nécessite encore plus d’hygiène et de minutie que la pâtisserie. Car un produit réalisé sans une hygiène parfaite ou mal conservé peut devenir un nid de bactéries, tout comme un soin mal dosé peut s’avérer dangereux.

Eau/hydratation

On n’hydrate pas sa peau en lui apportant de l’eau. L’eau de la douche ne pénètre pas et celle que l’on boit arrive à la peau après avoir servi tous les organes vitaux. L’eau monte du derme, la couche profonde de la peau, qui en contient 70 %, vers l’épiderme qui en est composée à 60 %, puis la couche superficielle ou couche cornée, où elle n’est plus présente qu’à 13 %. Or, c’est à ce niveau que l’hydratation joue le plus sur l’aspect de la peau. La couche cornée est une sorte de mur de briques (les cornéocytes) où l’eau est piégée par des éponges, appelées facteurs naturels d’hydratation, dont l’urée est un des composants essentiels. Ce mur est colmaté par du ciment intercellulaire (les céramides) et protégé en surface par le film hydrolipidique. L’eau perspire en remontant dans la peau, c’est la perte insensible en eau. Si le ciment n’est pas de bonne qualité ou si le film hydrolipidique a des trous, le taux d’eau descend alors à 10 voire 7 % et la peau tiraille, perd de son éclat. Cela peut aussi être parce que l’eau ne parvient pas à monter depuis les couches profondes. Or, une peau déshydratée n’est pas seulement inconfortable, c’est aussi une peau qui vieillit plus vite. Les ingrédients utilisés en hydratation sont la glycérine qui réduit la perte en eau, l’acide hyaluronique qui capte l’eau, l’urée qui fixe l’eau et les sucres (rhamnose, tréhalose) qui renforcent les facteurs naturels d’hydratation.

Émulsion

Une émulsion est un mélange hétérogène de deux liquides normalement non-miscibles – en cosmétique, une phase aqueuse et une phase huileuse – qui vont grâce à des opérations spécifiques (agitation, ajout de principes actifs appelés émulsifiants ou tensio-actifs pour mieux lier l’émulsion) adopter un aspect en apparence homogène, qui est en fait une dispersion d’une phase dans l’autre sous forme de microgouttelettes. La phase aqueuse est composée d’eau et d’ingrédients solubles dans l’eau, la phase huileuse d’huiles et d’actifs solubles dans l’huile. La majorité des cosmétiques sont constitués d’émulsions Huile dans Eau (H/E) où la phase huileuse est dispersée en gouttelettes dans la phase aqueuse. Cette émulsion permet d’avoir une texture fine, non-grasse, avec une bonne absorption cutanée. Certaines crèmes sont de type émulsion eau dans huile (E/H), ce qui permet d’apporter un confort immédiat aux peaux les plus sèches en leur apportant une nutrition importante immédiatement accessible. Certains émulsifiants permettent d’obtenir des émulsions biomimétiques organisées en structures lamellaires, comme les membranes de la peau.

Formule

La formulation cosmétique révèle d’un savoir-faire complexe. À l’origine, il s’agissait d’associer de la meilleure manière possible des ingrédients souvent difficilement compatibles pour répondre à un besoin physiologique. La connaissance de la peau, de ses réactions aux agressions chimiques, à la lumière, à l’oxydation, permet de définir les actifs et tout ce qui les entoure (émulsionnants, conservateurs, parfum…), qui doivent entrer dans sa composition.
La formulation fait intervenir plusieurs disciplines scientifiques : physique, physico-chimie, chimie, biologie, mais aussi sciences économiques et sociales, sciences humaines… Car il ne suffit plus que la formule satisfasse certains prérequis : innocuité, sécurité, stabilité et efficacité (qui nécessitent de nombreux tests pendant et après la formulation). Elle doit aussi être agréable – sensorielle – afin de « donner envie » et de répondre aux fortes exigences réglementaires européennes. Mais dans le cadre d’une cosmétique dite clean, la formulation devient encore plus exigeante, incluant le choix méticuleux des ingrédients qui se doivent d’être le plus clean possible, traçables, socialement et écologiquement acceptables, et prévoir une fabrication verte et une empreinte réduite. Ceci explique les 12 à 18 mois nécessaires pour créer une formule de soin.

Glycation

C’est une réaction entre les fibres de collagène et d’élastine du derme et le sucre. Le glucose, qui se promène de manière libre dans le sang, va en quelque sorte « caraméliser » ces protéines, les rendant plus dures et moins opérationnelles. Résultat : la ride se creuse.

Huiles essentielles

Huiles essentielles - CLEAN BEAUTY - WE ARE CLEAN

Ces extraits de plantes sont obtenus par extraction (distillation à la vapeur d’eau ou CO2) ou pressage à froid pour les agrumes. Connues déjà en -3500, les huiles essentielles étaient utilisées de manière empirique pour leurs bienfaits sur la santé et l’esprit. Les avancées technologiques ont permis de mieux appréhender leur action grâce à la compréhension du chémotype (les constituants biochimiques majoritaires : pinène, limonène, thymol…). Il existe de grosses différences, pour une même plante, suivant l’espèce, le genre et le lieu où elle a poussé. Aujourd’hui, on peut même objectiver de manière scientifique, par le biais d’études cliniques ou même d’observation des gènes exprimés après leur utilisation, leur action précise et leur efficacité. Leur puissance d’action est due au fait que les huiles essentielles passent dans le sang et atteignent leur cible par le biais de la circulation sanguine. En cosmétique, on utilise plus d’une dizaine d’huiles essentielles pour leurs effets apaisants, antibactérien, antifongique, astringent, anti-âge, régénérant… Comme une huile essentielle peut contenir jusqu’à 250 molécules, elle a souvent de multiples vertus et peut agir aussi bien sur les rides que sur des dermatoses.

En olfactothérapie ou aromacologie, les arômes passent par la cavité nasale qui envoie un influx électrique et chimique au bulbe olfactif, lui-même directement lié au système limbique du cerveau, lieu des émotions et de la mémoire. Le système limbique ordonne alors la production de substances immunitaires et d’hormones. C’est désormais prouvé scientifiquement, on peut rééquilibrer sa sphère émotionnelle en respirant quotidiennement les huiles essentielles les mieux adaptées à son besoin.
À savoir : il faut éviter le contact des huiles essentielles pures avec la peau. Certaines sont dermocaustiques et donc irritantes, comme la sarriette, la cannelle, le thym à thymol ou le girofle.

Inflammation

Il existe deux sortes d’inflammations de la peau, les visibles et les invisibles. Ainsi, l’acné, la dermatite atopique (eczéma), le psoriasis, la dermite séborrhéique sont des dermatoses cutanées ayant une variante inflammatoire. Mais il existe aussi une inflammation sourde et non-visible immédiatement, appelée inflamm’aging (contraction des termes « inflammation » et « aging »), décrite dans les années 2000 par le Pr Franceschi. Cet état micro-inflammatoire, imperceptible et chronique, à « bas bruit », est dû à une multitude d’agressions, liées à notre mode de vie et notre environnement, que l’organisme ne parvient pas à gérer. Celui-ci, dépassé, développe alors des micro-réactions inflammatoires continues, avec la stimulation régulière d’enzymes destructrices qui grignotent nos tissus sains. De plus, cette réaction inflammatoire accroît la production de radicaux libres, ce qui amplifie le phénomène. Inflamm’aging et stress oxydatif sont des mécanismes qui s’entretiennent l’un l’autre. Les manifestations sur la peau sont nombreuses : manque d’éclat et réactivité cutanée, relâchement, rides, couperose, taches pigmentaires… Et donc accélération du vieillissement.

Lipides

Évidemment, on pense aux lipides dans la peau en tant que triglycérides, se stockant dans les adipocytes de l’hypoderme pour former la cellulite et la peau d’orange. Mais les lipides sont aussi des acides gras essentiels, présents à de nombreux endroits dans la peau. Les lipides sont l’un des constituants des membranes des cellules. Dans la couche cornée, ils composent le ciment intercellulaire (céramides, cholestérol et acides gras) qui forme la barrière cutanée. Les glandes sébacées, présentes à la base des poils, produisent également différentes sortes de lipides qui entrent dans la composition du sébum et dans celle du film hydrolipidique qui recouvre la peau et la protège de la déshydratation et des agressions extérieures. Les lipides, qui constituent environ 2 % des tissus cutanés, sont donc essentiels à son équilibre. En cas de peau sèche, donc en manque de lipides, les oméga-3 ou 6 sont à privilégier, à la fois par l’alimentation (poissons gras, huiles de colza, d’olive et de noix) que par les cosmétiques riches en huiles de bourrache, onagre, argan, en squalane et céramides.

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