Manger clean, pourquoi s’en priver ? C’est si bon pour la santé ! Si le Clean Eating et la tendance healthy font peu à peu partie du quotidien, au point d’entrainer de nouveaux réflexes de consommation, il est utile de rappeler pourquoi c’est la base de la santé.
Manger clean ne se résume pas à la préparation de jolies assiettes girly. Si c’est appétissant pour le regard, c’est surtout notre santé qui en bénéficie, tant sur le plan de la prévention que sur celui de sa consolidation.
Logique, car les principes du Clean Eating respirent la santé à eux tous seuls !
1- On fuit les aliments transformés.
De façon concrète, les aliments bruts sont simples, sains, et deviennent « transformés » dès lors qu’ils ne ressemblent plus à ce qu’ils étaient au départ. Traités de manière industrielle, ils sont enrichis en sucres, sels, graisses (de mauvaise qualité), conservateurs, additifs en tout genre et perdent ainsi une grande partie de leurs nutriments.
Pourquoi c’est sain ?
Parce que les aliments transformés sont pro-inflammatoires et augmentent le risque de maladies cardiovasculaires. À l’inverse, manger des aliments simples et bruts diminue les risques d’être atteints de ces pathologies. Plus l’aliment est simple, avec une liste courte des ingrédients qui le compose, plus il sera facile à digérer et à assimiler. Simple ne signifie pas pauvre.
2- On boit de l’eau !
Dans la continuité de la limitation de la consommation de sucres, boire de l’eau au quotidien, à minima un litre (pensez à boire un verre toutes les heures, en dehors des repas et de la nuit !) limite les envies de sodas et de jus de fruits. Car si ces derniers donnent la sensation de désaltérer, la soif s’arrête un court instant. Assimilés par l’organisme comme des aliments, contrairement à l’eau, ils n’apportent pas la réhydratation recherchée tant dans le ressenti que dans le résultat.
Pourquoi c’est sain ?
Puisque les boissons sucrées entrainent surpoids, risque d’augmentation du taux de mauvais cholestérol et apparition du diabète, à l’inverse, boire de l’eau en limite les risques. Mieux encore, l’eau est considérée comme un messager cellulaire propre et transparent, contrairement aux jus et autres boissons sucrées qui colportent d’autres « informations » de cellule à cellule, d’organe à organe. Et si vous craquez pour un jus de fruits, préférez-les maison et associez-y des légumes, verts de préférence, très alcalinisants et riches en minéraux.
3- On lâche les sucres raffinés !
À minima, on en réduit considérablement la consommation. Dans les aliments d’apparence saine, comme le riz blanc, le pain et les pâtes… se cache le sucre blanc (plus ou moins discrètement !). Résultat : en pensant manger sainement, on fait bondir le taux de sucre dans le sang. Sans compter les pâtisseries (qu’elles soient industrielles ou de pâtisserie), qui sont de véritables petites bombes glucidiques.
Pourquoi c’est sain ?
Ces sucres, pleins de calories vides, ne présentent aucun intérêt nutritionnel. Pas de vitamines, de minéraux, de fibres ou de bonnes protéines, seul un risque de prise de poids (voire d’obésité à long terme) accompagne la consommation de sucres raffinés. Les éliminer constitue une excellente prévention des pathologies liées au diabète. En préférant l’orge ou l’avoine au blé, en troquant le riz blanc contre du riz complet ou semi-complet, en préférant le pain au seigle ou au sarrasin, on fait drastiquement chuter sa consommation de glucides bien cachés et on consomme des glucides complexes, à l’intérêt nutritionnel avéré (notamment un rôle protecteur de la flore intestinale).
4- On y va mollo sur l’alcool.
Suite logique de l’incitation à boire de l’eau plus que toute autre boisson, limiter sa consommation d’alcool est un des fondamentaux du Clean Eating.
Pourquoi c’est sain ?
Si pour vous, un bon repas est toujours accompagné d’un verre de vin de qualité, continuez. Il s’agit de privilégier la qualité, le plaisir et l’exception qui confirme la règle. En revanche, les alcools forts et surtout la chronicité, changent la donne. Un apéritif quotidien n’apporte que des calories vides, une grosse quantité de sucre et l’alcool qu’il contient finit par avoir raison des artères ! L’alcool est inflammatoire, altère le foie et toutes les fonctions hépatiques. Et comme le corps est intelligent, il tente d’éliminer le surplus d’alcool le plus vite possible et, étant occupé à cela, met sur pause sa fonction brule graisse, ce qui entraine surpoids et amas de graisse (abdomen, surtout). A contrario, un verre ponctuel dans un cadre relaxant et convivial est bon pour le moral. Et si le moral est au firmament, la sécrétion de dopamine et d’endorphines (hormones du bonheur) a des répercussions positives sur tout le métabolisme.
5- On lit les étiquettes, même si c’est écrit petit, petit !
Cet aliment vous séduit ? Il est même estampillé bio ? Ce n’est pas forcément une garantie. Traquez les labels (comme le Nutriscore, l’indice NOVA etc.) ils vous apprendront une foule de choses sur ce qui compose votre aliment, s’il est peu ou très transformé. Et, encore plus simple, si sur la liste des ingrédients il y a des noms que vous ne connaissez pas, ainsi qu’une série de E… n’achetez pas le produit en question. Sauf urgence absolue !
Pourquoi c’est sain ?
En lisant les étiquettes, vous deviendrez un pro des additifs, colorants, sels, sucres et graisses cachés. Plus vous les lirez, plus vous fuirez les aliments très transformés, plus vous offrirez à votre organisme des aliments sains, riches de calories « utiles ». Les experts conseillent d’éviter les aliments sur-emballés car les plus simples, les plus sains, sont issus du potager, du verger, de chez le boucher ou le poissonnier du quartier et n’ont pas besoin de ces emballages sophistiqués.
6- On cuisine !
Et ça, c’est au cœur des principes du Clean Eating. Aller au marché choisir ses fruits et légumes, ses produits frais, permet de se projeter dans les repas et les menus à concocter. C’est, de fait, privilégier le frais et éviter les conservateurs et autres additifs. Mais surtout, c’est être acteur de ce qu’on met dans son assiette et dans celle de ses proches, si on cuisine pour sa famille.
Pourquoi c’est sain ?
Parce que le frais, le local issu des circuits courts, est forcément de saison, riche en vitamines et apporte à l’organisme ce dont il a besoin à l’instant T. Cuisiner c’est se reconnecter aux besoins de l’individu ancré dans son terroir.
7- On plébiscite le locavore bio !
En toute logique, si on cuisine et que l’on va choisir ses aliments, on achète en bas de chez soi et si on pousse un peu plus loin l’exigence, on préfère quand c’est bio. Parce que le bio répond à une charte exigeante et précise, qui exclue les OGM et les pesticides chimiques (au profit de pesticides naturels issus par exemple de plantes, d’implantation de certains insectes etc.).
Pourquoi c’est sain ?
Ce qui est gorgé de pesticides empoisonne nos cellules. À fuir donc pour préserver sa santé. Idem pour le choix des viandes et des produits laitiers. Et acheter les produits cultivés, préparés, cuisinés par les producteurs locaux, c’est s’ancrer toujours un peu plus solidement dans le terroir, c’est tisser un lien plus serré avec ceux qui incarnent le réseau des petits producteurs. C’est manger en pleine conscience et ça, ça fait vibrer positivement nos cellules !
8- On s’offre une belle quantité de fruits et légumes.
On les adore ! Ils sont notre principale source de vitamines, minéraux, fibre et eau. Entiers (en priorité !) ou en jus, ils déroulent toute une liste de bons nutriments que l’organisme assimile facilement grâce à leur richesse en fibres (sauf dans les jus, d’où la nécessité d’associer jus et portions de fruits et légumes entiers).
Pourquoi c’est sain ?
Ils constituent le principal bouclier entre les cellules et les radicaux libres. Ce sont les fameux antioxydants qui enrayent le processus inflammatoire. Ainsi, en se régalant de leurs vertus du matin au soir, en variant leur préparation, cuite et crue, on prévient les maladies auto-immunes, inflammatoires et cardiovasculaires. Préférez-les toujours bios, locaux, de saison, lavés au vinaigre blanc avant consommation. En plus, ils sont faciles à vivre. On les mange tels quels, sans qu’il ne soit nécessaire de leur ajouter quoi que ce soit. Bref, nature, simples, authentiques, ils ont tout pour séduire.
9- On met des couleurs dans son assiette !
Ce n’est pas que de la joie, c’est de la diversité alimentaire. Et, comme chaque couleur représente une vitamine ou une famille de vitamines, plus l’assiette est colorée plus les vitamines sont nombreuses.
Pourquoi c’est sain ?
Le corps n’aime pas la chronicité ni la répétition, car il devient vite paresseux. Si vous mangez tous les matins, au petit déjeuner, une tranche de jambon de pays, bio, de qualité, c’est intéressant sur le plan nutritionnel mais trop répétitif et vous finirez par prendre du poids. Si vous alternez jambon, truite fumée, avocat, fromage, rillettes de maquereau… vous offrirez une telle diversité que votre organisme ira y puisez les bons nutriments, brûler les graisses et ne conserver que ce dont il a besoin pour un métabolisme au top de sa forme. Et pour compléter votre tableau de couleurs, ajoutez des épices, des herbes fraîches, des graines, des graines germées. De façon encore plus subtile, vous irez un peu plus loin encore dans la variété.
10- On fractionne et on se régale !
Le Clean Eating propose de faire cinq à six repas par jour, plutôt que d’en faire deux ou trois gros, plus couteux à digérer pour l’organisme. Concrètement, le petit-déjeuner est important et contient des protéines, animales ou végétales, plus d’aliments salés que sucrés (car il est avéré que le métabolisme est programmé pour mieux gérer le sel que le sucre au réveil). Le déjeuner, lui aussi, est composé de protéines et de légumes. Le diner, idem, mais dans de moindres proportions. Mais surtout, on prône deux collations, une le matin en fin de matinée, et une l’après-midi, le fameux goûter.
Pourquoi c’est sain ?
Parce que le système digestif n’est pas sur-sollicité par de gros apports caloriques mais sollicité plus raisonnablement à plusieurs reprises. L’apport en eau (contenue dans les aliments), en fibres, en vitamine et minéraux se fait de façon plus linéaire, à des moments où l’organisme en a besoin, tout en stabilisant l’apport de sucres et donc la glycémie.
En conclusion, manger sain, c’est tout bénéfice. On digère mieux, on a un regain d’énergie, on a un transit en pleine santé, un poids de forme… En filigrane, ne perdez pas le lien avec le plaisir. Mangez en pleine conscience, en prenant le temps de regarder votre assiette, de la sentir, d’entendre votre pain croustiller puis branchez-vous à votre ressenti pour écouter votre satiété, car on est trop souvent conditionné par le rythme social plutôt que par le sien propre. En deux mots, le Clean Eating, c’est aussi s’écouter. Non, non, ce n’est pas un gros mot, encore moins un concept égoïste. C’est vital !