Un nom qui sonne comme une promesse d’ailleurs et de rondeur… Et vous êtes nombreuses, nombreux, à vous être laissés séduire par son petit côté exotique, coloré et Clean Eating.
Bowl, qui es-tu ?
Vous avez dit rebondi ? Il semble que son joli nom vienne de la ressemblance entre le bowl et le ventre généreux de Buddha, mais aussi entre sa nature végétarienne et le fait que cette religion respecte le vivant, d’où son nom de Buddha bowl. Le bowl à l’origine est donc végétarien, voire végan, et son principe est un joyeux layering -une superposition de couches- ou plus exactement, une juxtaposition d’ingrédients sains, encore et toujours. Car il est bien question de variété, d’émincé, d’association bienfaitrice et presque d’art !
Bowl, inside
À l’intérieur, du cru, du cuit, des textures différentes pour que l’expérience flatte les sens. Pour réussir un joli bowl, associez des légumes/fruits variés de saison (carottes, concombres, radis, fenouil, salade, épinards cru, radis noir, mangue banane, ananas, etc.), une légumineuse (pois chiches, haricots rouges ou blancs), une céréale (quinoa, riz, nouille de sarrasin) et des graines (sésame, lin, pavot, chia).
Mode d’emploi pour faire un bowl
Commencez par couper tous les légumes et positionnez votre bol. Déposez d’abord la céréale et la légumineuse (environ 1/3 du bol), puis tout autour posez les légumes et les fruits, en séparant bien chaque élément par petits groupes pour que ce soit très visuel. Parsemez le tout de graines (noisettes concassées, graines germées, noix de cajou, ou même algues, grenade égrenée…).
Poke bowl, l’autre bowl
Le poke bowl est une autre version de ce fameux plat healthy. Au centre de la recette : le poisson. Quand on s’intéresse à l’histoire de ce plat, on peut se demander s’il est d’origine hawaïenne ou japonaise.
Rien de surprenant à cela : les japonais ayant quitté leur pays pour travailler au cœur des plantations de sucre de l’ile d’Hawaï (au point de représenter près de la moitié de la population), ont fortement influencé la cuisine locale. Le poke bowl faisait la part belle au poisson, et notamment au thon, aux algues, aux herbes locales et au riz. Le poisson, selon les recettes, était mariné ou non (poke, « dés », parce qu’on coupait le poisson… en dés !). Ce plat se dégustait un peu partout, dans les rues autant que dans les maisons, comme repas quotidiens ou comme repas de fête.
Le poke d’aujourd’hui
Pas de poke bowl sans poisson ça, ça n’a pas changé. Si à l’origine il se composait de thon rouge ou de saumon, c’est surtout ce dernier qui est sur le devant de la scène. Attention à sa provenance, préférez-le bio si possible. On trouve aussi de la daurade, des crevettes, des coquilles Saint-Jacques. La variante protéinée invite aussi les œufs, le tofu, la viande marinée en dés ou en lamelles, à remplacer les poissons.
Jamais sans la sauce !
Et, bonne nouvelle, la sauce se marie aussi bien avec le buddha bowl, végétarien, qu’avec le poke bowl. Autre bonne nouvelle, la sauce fait office de marinade pour les protéines du poke bowl, vous faites donc d’une pierre deux coups. La sauce la plus classique associe huile de sésame, citron (jaune ou vert), vinaigre de riz, sauce de soja salée ou sucrée, ail, gingembre en poudre ou râpé frais. Mais autour de cette base, tout est permis ! Ajoutez au choix des graines de sésame, de l’ail, de la ciboulette ou de la coriandre, du miel, de la sauce teriyaki, du piment, etc.
Star des réseaux sociaux ?
Si vous pensez vous ennuyer en concoctant des bowls, il vous suffit de naviguer sur les réseaux sociaux et de chercher le # en question. Plus de 4 millions de publications avec le #bowl, plus d’1 million pour le #pokebowl, 600 000 pour le #buddhabowl avec à la clé une quantité (g)astronomique de recettes plus colorées et pimpantes, les unes que les autres. C’est simple, été comme hiver, il nous titille les papilles et jamais la culpabilité. Normal, c’est LE plat clean parmi les plats clean.