Aujourd’hui, se sentir bien va de pair avec un mode de vie clean, c’est-à-dire équilibré, altruiste et engagé. Au-delà du « vivre sainement », le vivre clean, c’est agir sur soi, aussi bien physiquement, spirituellement, qu’émotionnellement. 5 pratiques à adopter pour un épanouissement total.
La Clean life, c’est quoi ?
Après le Healthy living qui visait principalement le corps, le Clean living englobe le corps et l’esprit. Vivre clean, c’est vivre en accord avec ses convictions appliquées à sa consommation, mais aussi à son style de vie : plus simple, plus lent, plus respectueux, plus écolo. Un mélange de Slow life et de Lagöm (le mode de vie basé sur le concept du « ni trop, ni trop peu » et du juste équilibre) qui inclut ce que l’on mange, mais aussi comment on le mange et où on achète ce que l’on mange, par exemple. Le vivre clean, c’est avoir un impact réduit sur la planète tout en optimisant son bien-être et son développement personnel en se tournant vers des valeurs de solidarité, de reconnaissance et d’altruisme tout en mettant de l’optimisme et du zen dans sa vie au quotidien.
Pratiquer le miracle morning
Cette technique issue du livre du même nom, consiste à se lever plus tôt le matin pour dégager du temps pour soi, mais vraiment pour soi. Non pas pour ranger la maison ou faire du repassage, mais pour pratiquer une activité épanouissante comme la méditation, l’écriture, la lecture ou le sport. Malgré l’heure de sommeil « perdue », on est moins fatigué et plus heureux. Un concept qui laisse sceptiques toutes celles et ceux qui manquent de sommeil, mais qui a vite fait des centaines d’adeptes ! En effet, cette habitude matinale appelle une reprise en main globale de son équilibre quotidien et sous-entend de se coucher plus tôt, et de réduire le temps passé devant les écrans ou sur les réseaux au profit d’activités plus satisfaisantes.
Pratiquer la gratitude et la chance
La gratitude, c’est se montrer reconnaissant envers la vie pour ce que l’on a, et cultiver le contentement. Cette prise de conscience de sa chance élimine par ricochet les sentiments d’envie, de jalousie, de rumination. Il suffit pour cela de prendre conscience chaque matin de ses propres richesses, des points positifs de sa vie ou de sa journée. On part alors de chez soi rempli d’optimisme et on change de regard sur le monde. Une façon de voir le « verre à moitié plein ». Plutôt que d’essayer d’optimiser une situation qui n’est pas parfaite, on rassemble tout ce qui est 100 % cool dans sa vie. On réalise que la vie est pleine de petits bonheurs si on prend la peine de la regarder de plus près. Des choses aussi simples que « je suis en bonne santé », « quelle chance j’ai de connaître cette personne » en passant par « quel beau coucher de soleil j’ai pu voir ce soir ». Quelle chance !
Pratiquer l’écologie
Forcément, vivre clean implique une cohérence avec la dimension écologique du mot « clean », c’est-à-dire avoir un impact le plus réduit possible sur la planète et agir pour elle. Inutile de viser la perfection, mais lister déjà tout ce que l’on fait, tout ce que l’on évite de faire. Et on ajoute des challenges, des actions, des efforts, pour se sentir bien, de mieux en mieux. Manger des produits choisis avec soin, bannir de sa maison des produits nocifs ou des marques destructrices, militer autour de soi avec des initiatives simples, tous ces actes sont générateurs de… Bonheur ! Quand on se sent aligné avec ses propres valeurs, qu’on pratique le « clean », on se sent naturellement plus heureux.
Pratiquer les Accords Toltèques
Ce livre phénomène publié en 1997 par le chaman mexicain Miguel Ruiz propose une approche neuve du développement personnel : passer des accords avec soi-même. Ce code de conduite apaise les projections personnelles et le rapport au monde et aux autres. Il développe 4 accords pour se défaire des conditionnements culturels et éducatifs limitants.
1 -Que votre parole soit impeccable : ne pas mentir et utiliser la parole d’une manière vertueuse : ni contre soi-même, ni contre les autres.
2 -N’en faites jamais une affaire personnelle : considérer que ce qui arrive n’est pas dirigé contre vous, mais le simple reflet de ce que vivent les gens en face de vous.
3 -Ne faites aucune supposition : être ancré dans le vrai, demander ce qu’on ignore pour l’apprendre, et exprimer ses opinions pour ne pas tromper les autres.
4 -Faites toujours de votre mieux : c’est une boussole à utiliser dans chaque aspect de sa vie. Garder cela comme objectif en toute circonstance permet d’éviter la culpabilité et de s’adapter à notre environnement sans pression.
Pratiquer la solidarité
Enfin, dernière piste pour se sentir « clean » dans sa vie : aider les autres et combattre les injustices. On peut le faire tout seul en parlant aux gens en difficulté quand on les croise, en leur souriant, en leur donnant une pièce. On peut aussi toujours avoir un kit dans son sac contenant des chaussettes, une brosse à dents, un paquet de gâteaux et de la monnaie. On peut s’appuyer sur les lieux religieux et les mairies qui sont souvent des lieux où l’on peut déposer des dons. On peut aussi organiser une collecte au profit d’une association : on réunit chez soi des amis en leur demandant en amont de faire le tri chez eux, puis on se charge de les apporter à l’association choisie.
En définitive, vivre clean c’est vivre bien dans ses baskets, en se disant qu’on fait plus de bien que de mal, ce qu’on peut, et du mieux qu’on peut. Privilégier l’humain au matériel, l’action à la possession, l’Etre à l’Avoir.
Vivre clean dans cette société, c’est aussi tenter de se préserver et de faire pencher la balance du bon côté, en soutenant les belles initiatives, les (petites ou grandes) entreprises qui portent des valeurs écologiques, et en choisissant les produits qui nuisent le moins possible à la planète.