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La permaculture, kesako ?

permaculture - Clean Planet - We Are Clean

Le mot permaculture s’est démocratisé ces dernières années dans les médias. On l’associe la plupart du temps à l’agriculture mais sans forcément savoir de quoi il s’agit exactement. Alors, la permaculture, une agriculture vertueuse ? Mieux que l’agriculture bio ? Une technique pour faire son potager ? Un peu tout cela à la fois et bien plus encore.

La permaculture repose sur un principe de base : celui de s’inspirer des « mécanismes » utilisés par la nature et de (tenter de) les reproduire pour cultiver. L’idée implique donc une observation fine de ce qui se passe dans les écosystèmes naturels en termes de fonctionnements, relations et interactions pour ensuite les imiter. Le mot « permaculture » provient de « permanent agriculture » en anglais, une agriculture qui utilise les techniques permettant de préserver la fertilité de la terre, tout en la cultivant. En appliquant les principes et l’intelligence naturelle des écosystèmes à l’agriculture, celle-ci devient durable, « permanente ». Inspirée par un agriculteur japonais, la permaculture a été conceptualisée dans les années 70 par deux Australiens, qui en ont fait un concept global, expliqué dans leur livre « “Perma-Culture, une agriculture pérenne pour l’autosuffisance et les exploitations de toutes tailles ». Ce livre est aujourd’hui l’ouvrage de référence de cette discipline. Or, si la permaculture répond aux enjeux actuels de préservation de la biodiversité et de respect du cercle vertueux, elle apporte également une dimension philosophique intéressante.

Les grands principes de la permaculture

Son principe fondateur : prendre soin de la terre, des humains et redistribuer équitablement ce qui a été produit. Ce système d’agriculture résiliente et durable va bien au-delà de simples techniques agricoles. La permaculture inclue des règles concrètes fondamentales qui s’appliquent à l’agriculture… ou à d’autres domaines comme l’architecture ou l’énergie.

Ses 12 principes essentiels :

  • Observer et interagir
  • Capter et stocker l’énergie
  • Obtenir une production
  • S’autoréguler et accepter la rétroaction
  • Utiliser et valoriser les ressources et les services renouvelables
  • Ne produire aucun déchet
  • Partir des grandes structures pour aller jusqu’aux détails
  • Intégrer au lieu de séparer
  • Utiliser des solutions lentes et à petite échelle
  • Se servir de la diversité et la valoriser
  • Utiliser les bordures et valoriser la marge
  • Être créatif face au changement

La permaculture s’intègre donc dans des techniques modernes de production tant qu’elle ne pollue pas, respecte les sols, s’adapte localement en tenant compte des spécificités du lieu, tout en restant productive. En effet, il faut être efficace et l’objectif est de parvenir à l’abondance et à la durabilité. La dimension sociale de la permaculture la place dans une démarche véritablement engagée. En effet, la permaculture revoit notre conception de la société pour que cette dernière respecte les principes de l’économie circulaire, de la solidarité et de l’interdépendance. Comme c’est le cas dans tout écosystème naturel.

La permaculture, concrètement kesako ?

Schéma Permaculture - Clean Planet - We Are Clean

Comment pratiquer la permaculture au jardin via un potager ? On commence avec les chartes de l’agriculture biologique et les principes de l’agroécologie, puis on les enrichit avec les principes éthiques de la permaculture cités ci-dessus. Cette nouvelle manière d’appréhender les cultures inclue alors l’environnement immédiat, une observation et une adaptation permanentes, et une organisation offrant la meilleure productivité avec l’impact le plus faible en termes de gaspillage, de déchets et de pollutions. Concrètement, le potager doit s’organiser afin de limiter les pertes d’énergies par exemple et optimiser au maximum l’espace en tenant compte de tous les paramètres. On parle souvent de « design » en permaculture qui en fait représente l’organisation des associations de plants en fonction des insectes, des sols et des espaces différents (coins ombragés, carrés de plein soleil, sols humides, calcaires…) Le design en permaculture répond aussi au côté humain. En effet, ce design place chaque chose au meilleur endroit compte tenu de l’environnement, imagine un système d’exploitation le plus simple possible et surtout le moins pénible pour l’homme.

La permaculture en pratique

Tout le monde peut appliquer les principes de la permaculture à sa propre échelle. Créer votre potager productif par exemple, en accord avec l’environnement et les ressources disponibles, et qui soit adapté au lieu choisi et à vous-même ! Pour cela, on peut surélever les potagers selon les principes des buttes cher à la permaculture. Ainsi, un système d’empilement de différents matériaux (bois, compost, argile…) enrichit la terre, draine l’eau, favorise la croissance tout en facilitant la culture par l’homme qui n’a plus besoin de se baisser. Mais comment faire ?

  • La première phase sera celle de l’observation : Quel est l’ensoleillement ? Quels animaux sont présents ? Quel est leur impact sur quelles variétés (chenilles, limaces, pucerons…) ?
  • Une fois le terrain délimité, préparez-le et pensez vos plants en amont, avec l’aide de pépiniéristes, en tenant compte du soleil, en utilisant les plantes hautes pour faire de l’ombre aux jeunes pousses, plus vulnérables, et plaçant ensemble les plants avec les mêmes besoins en eau par exemple.
  • Ensuite, complétez votre installation avec un compost, initiez-vous au paillage, installez un récupérateur d’eau de pluie etc…
  • Et très vie vous pourrez croquer dans de jolis fruits ou légumes « du jardin » !

La permaculture, conception éthique et design, prend en compte l’écosystème dans son intégralité. C’est une pratique définitivement « clean » puisqu’elle intègre tous les paramètres pour créer une synergie globale, exactement comme la nature le fait spontanément. La nature est « organisée », même si cela ne se voit pas. Les écosystèmes sont ingénieux, économes et vertueux. L’utilisation la permaculture en agriculture sera de plus en plus fréquente puisqu’elle prône le respect de l’humain et de l’écologie.

Si la permaculture pouvait s’appliquer à tous les autres secteurs de la société, on pourrait peut -être connaitre des sociétés raisonnées, solidaires et non plus dictées par la consommation et l’économie mondialisée. Vous l’avez compris, la permaculture est à la fois une philosophie qui peut guider les agriculteurs -en herbe ou aguerris-, mais aussi un modèle de société !

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