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Microbiote cutané et biotiques

Depuis l’exploration du génome grâce aux progrès scientifiques, on connait beaucoup mieux la flore intestinale et la flore cutanée. Les spécialistes ont identifié plus précisément leurs compositions, l’occasion de leur offrir un nouveau nom « microbiote ». Comme pour le microbiote du ventre, le microbiote cutané est étroitement lié à la santé de la peau.

Le microbiote cutané : qu’est-ce que c’est ? 

Autrefois, on parlait de flore cutanée sans vraiment la connaitre jusqu’au jour où le Pr Richard Gallo, Président du service dermatologie à l’Université de Californie de San Diego, s’est penché sur elle. Il y a 20 ans, ce professeur a commencé à analyser et à déchiffrer cette flore cutanée à laquelle il donna le nom de microbiote cutané. Ce microbiote qui recouvre toute l’enveloppe cutanée est en fait une colonie de 100 milliards de micro-organismes vivants appelés probiotiques. Il se compose de bactéries (75-80%), de virus (10-20%) et de levures ou champignons (5-10%). On dénombre environ 1 million de ces micro-organismes par cm² de peau qui vont même jusqu’à se glisser dans les plis et les infractuosités cutanés, des pores aux follicules pilo-sébacés où ils jouent chacun un rôle très précis. Des micro-organismes qui collaborent ou encore entrent en compétition les uns avec les autres. Les principales familles de bactéries, sont les staphylococcus, corynébacterium, propionibacterium, cutibacterium.  Soit un millier de variétés (de probiotiques mais environ 500 de bactéries) -avec des sous-variétés – qui cohabitent en parfaite symbiose avec nos cellules. Ces indispensables probiotiques se nourrissent de nos propres sécrétions cutanées (lipides du sébum, protéines des cellules mortes, sucres, eau de la sueur…). Il a fallu attendre 2001 pour que l'Organisation mondiale de la santé reconnaisse les probiotiques comme des « micro-organismes vivants qui (…) exercent des effets positifs sur la santé » et qui assurent le bon équilibre et la bonne santé de notre microbiote.

Quel est le rôle du microbiote cutané ?

Le microbiote cutané joue un rôle protecteur capital pour la peau. En effet, ses micro-organismes composent une armée de sentinelles pour préserver l’intégrité de la barrière cutanée. Ce microbiote cutané forme un film protecteur qui renforce cette barrière et qui bloque ainsi la pénétration de virus et bactéries dis « pathogènes », qui pourraient engendrer des maladies. Mais cette collaboration avec le film hydrolipidique a bien d’autres fonctions. Le microbiote cutané conserve le pH physiologique de la peau autour de 5,5 ce qui repousse les bactéries pathogènes qui affectionnent les pH basiques, autour de 8. Le microbiote cutané stimule également le renouvellement cellulaire cutané et joue un rôle important auprès du système immunitaire de la peau. Il l’aide à reconnaître les agressions et à adopter la réponse la mieux adaptée. De plus, le microbiote cutané favorise la cicatrisation et la réparation de la peau. Il intervient aussi dans la sécrétion de peptides antimicrobiens (qui sont comme des petits soldats qui vont s’attaquer aux bactéries intruses pour les détruire) par les cellules de la peau, de substances anti-oxydantes, antibactériennes et anti-inflammatoires. Bref, le rôle du microbiote cutané est décisif pour la bonne santé de la peau.

Quels sont les facteurs qui influencent le microbiote cutané ? 

Tout au long de la vie, le microbiote cutané varie même si chaque individu possède son propre microbiote.

Chacun possède un microbiote cutané qui lui est propre. C’est une sorte de signature personnelle tout comme l’ADN ou les empreintes digitales. Ce microbiote cutané est transmis au bébé par sa mère au moment de l’accouchement par voie basse. Puis il va évoluer et se diversifier au cours de la vie, notamment lors de chaque grand changement hormonal (adolescence, grossesse, ménopause/andropause). Sa composition, ou tout au moins la proportion des variétés de micro-organismes, diffère selon les parties du corps (cuir chevelu, aisselles, bras…). En effet, certaines bactéries préfèrent les milieux secs (bras, jambes), d’autres les régions humides (muqueuses, aisselles, plis…), ou grasses qui présentent du sébum (intérieur des oreilles, cuir chevelu, visage…). Le microbiote cutané évolue aussi selon l’âge, le sexe et l’origine ethnique.   Le microbiote est à l’image de l’« exposome » de son hôte,  c’est à dire l’environnement et la pollution dans lequel il vit mais aussi  son style de vie, ses stress, son alimentation, son hygiène de vie, son âge, son sexe, les médicaments qu’il prend sans oublier les gens et les animaux  qui partagent sa vie. Ce qui explique qu’on a plusieurs   microbiotes cutanés, tous différents et variables (contrairement à notre ADN qui ne varie pas).

On sait maintenant que la santé de la peau vient de l’équilibre et de la bonne diversité entre les probiotiques au sein du microbiote cutané. Ainsi, dès qu’une variété prend le dessus ou encore qu’un intrus pénètre, il y a déséquilibre (ou dysbiose) qui entraîne une inflammation qui peut engendrer une maladie. En effet, on a découvert qu’eczéma atopique (ou dermatite atopique), acné ou pellicules notamment, sont liés à un déséquilibre du microbiote causé et accentué par les conditions de vie : pollution, prise de médicaments, stress, UV, hygiène excessive et certains composants cosmétiques. L’acné provient en partie d’une surpopulation de cutibacterium acnes. La dermatite atopique montre un grand déséquilibre où l’on constate que le staphylococcus aureus (staphylocoque doré) est prédominant. Les pellicules, elles, sont liées non pas à une bactérie, mais à la prolifération d’un champignon présent sur le cuir chevelu et nommé malassezia.  Mais ces probiotiques en surnombre sont-ils la cause ou la conséquence de l’affection ? Les chercheurs ne le savent pas encore…

Par ailleurs, plusieurs études ont montré que la pollution modifiait la composition du microbiote, qui se rapproche alors de celui d’une femme âgée. Le microbiote aurait-il un lien avec le vieillissement prématuré ? Les chercheurs le supposent. Mais la découverte du microbiote cutané n’ayant qu’une quinzaine d’années, même si son étude avance rapidement, on est loin d’en comprendre tous les mécanismes et l’étendue de son influence.

Comment le microbiote cutané peut protéger l'organisme ?

La peau, le plus grand organe du corps, est aussi notre principale interface avec l’extérieur. C’est une barrière protectrice au sein de laquelle le microbiote joue un rôle primordial. En renforçant le système immunitaire, le microbiote cutané protège la peau des infections, agressions extérieures et inflammations. Cette protection, qui s’étend à toute la surface du corps, lutte contre les intrusions par voie transcutanée.

Les produits cosmétiques et/ou de compléments alimentaires enrichis en prébiotiques, probiotiques et postbiotiques contribuent à préserver et rééquilibrer le microbiote cutané pour conserver une peau en bonne santé.

Les probiotiques sont des micro-organismes vivants (bactéries, levures notamment) qui composent le microbiote et qui maintiennent son équilibre. Si on les trouve dans les produits laitiers et légumes fermentés mais non pasteurisés, ils sont absents dans les cosmétiques où il est impossible d’inclure un organisme vivant. En revanche, on trouve dans certains soins des fragments de probiotiques (lactococcus, bifidobactérium, lactobacillllus…), désactivés soit par la chaleur soit par fermentation qui sont reconnus et assimilés par les probiotiques de la peau. Par commodité marketing, les marques cosmétiques indiquent « avec probiotiques ». Leurs actions anti-oxydante et anti-inflammatoire assurent un écosystème bénéfique au microbiote.

Les prébiotiques sont des sucres simples ou complexes, des corps gras ou des acides aminés qui nourrissent et favorisent le bon développement des bactéries de la peau. Une sorte d’engrais pour le microbiote particulièrement intéressant en cosmétique. Dans l’alimentation, ce sont les fibres des fruits et légumes, et notamment de la chicorée, l’ail, l’artichaut, le psyllum… En cosmétique, les plus connus sont l’inuline, issu de la chicorée et le yakon.  Mais certains ingrédients, comme la glycérine, le squalane et les polyphénols, utilisés depuis longtemps en cosmétique s’avèrent être eux aussi des prébiotiques.

Les postbiotiques sont des molécules secrétées par les probiotiques. Ces déchets, métabolites ou membranes de probiotiques, les miment et équilibrent l’écosystème dans lequel vit un microbiote sain. A titre d’exemple, l’acide lactique appartient à la famille des postbiotiques. Certaines marques de dermocosmétiques préfèrent développer leurs propres postbiotiques, sur mesure, à partir souvent de bactéries cultivées dans une eau thermale pour corriger un problème spécifique : acné, atopie, sécheresse cutanée, etc..

La marque Blue Skincare a fait le choix d’incorporer dans tous ses produits de soins et également dans ses produits nettoyants des pré et ou postbiotiques afin de proposer des formules respectant l’équilibre du microbiote cutané avec notamment des prébiotiques (inuline et sucres), des postbiotiques (complexe de probiotiques obtenu par lyse des bactéries Lactococcus Lactis fermentées et aussi de l’acide lactique). A retrouver dans la gamme Nacre Eclat, dédiée aux peaux ternes et fatiguées et dans la gamme Xero Nacre dédiée aux peaux inconfortables sujettes à la dermatite atopique et aux psoriasis. Toutes les formules ont été développée pour être au pH physiologique de la peau.

Comment restaurer le microbiote cutané ? 

Pour restaurer le microbiote cutané et maintenir son équilibre, voici 6 gestes simples à adopter :

Réduire les passages sous l’eau. Ayant un pH de 7, l’eau peut, avec des bains trop longs et trop chauds, déstabiliser le microbiote.

Choisir de bons produits d’hygiène : la découverte de ces « bactéries bienfaisantes » a changé la vision « hygiéniste » adoptée depuis Pasteur. On croyait que bactéries et virus étaient forcément néfastes. On sait maintenant qu’il en existe des bons et des mauvais et qu’il faut favoriser les « bons » probiotiques naturellement présents sur la peau. Donc, plus question de produits « bactéricides » à tout prix. Les gels douches qui ont des tensioactifs trop agressifs déséquilibrent le microbiote qui met plus de 4h à se reconstituer après chaque douche. Donc, une douche par jour maximum, et avec un lavant le plus doux possible.

L’huile Lavante Relipidante, une huile lavante bienfaisante au pH physiologique composée d’un complexe unique d’agents nettoyants ultra-doux, d’un trio d’huiles végétales et de prébiotique (inuline et sucre) qui nettoie la peau tout en respectant le film hydrolipidique et le microbiote cutané.

Respecter le pH du microbiote cutané. Microbiote et pH de la peau sont intimement liés par le biais du film hydrolipidique qui héberge le microbiote. Comme ce film est dit « le manteau acide », on évite tout produit au mauvais pH : le fameux savon de Marseille, ou tout autre savon, a un pH basique (au-dessus de 7). On lui préfère donc un pain surgras. Pour les mêmes raisons, mais à cause de leur pH très acide, les acides de fruits sont à utiliser raisonnablement et avec les bonnes indications. On choisit donc des produits dits « au pH physiologique » et non « pH neutre », ce qui signifie qu’ils respectent le pH de la peau alors qu’un pH neutre est à 7.

Eviter les cosmétiques trop agressifs (ou limiter leur utilisation), comme les gommages à grains ou les cosmétiques contenant beaucoup d’alcool.

Se démaquiller en douceur, sans agression, sans frotter, en évitant le coton agressif. L’idéal étant de se démaquiller au doigt par massages pour décoller en douceur tout type d’impuretés. A utiliser en massage circulaire, Le Baume Métamorphose est idéal pour démaquiller et nettoyer efficacement et sans effort la peau tout en maintenant l’équilibre du microbiote cutané grâce à sa formule enrichie en pré & postbiotiques. Et le matin, ne pas se décaper : une eau florale adaptée suffit ou utiliser l’Eau Micellaire Lactée également riche en pré & postbiotiques. Fraîche comme une eau et douce comme un lait, elle ravira les peaux mixtes à grasses et s’utilise en massage pour déloger en douceur toutes les impuretés.

Manger équilibré et varié. L’alimentation a un impact sur l’état de la peau et l’étude des microbiotes a révélé des axes intestin/cerveau, mais aussi intestin/peau. Pour avoir un microbiote intestinal, mais aussi cutané, riche et varié, on se nourrit de produits riches en prébiotiques et probiotiques comme l’ail, l’oignon, tous les fruits et légumes qui sont riches en fibres, en vitamines et minéraux. Les épices et herbes aromatiques ont des vertus anti-inflammatoires et participent à la destruction des bactéries pathogènes. Et si cela ne suffit pas, on peut avaler des compléments alimentaires (Complément Alimentaire Perfecteur de Peau, riche en poudre de nacre active hautement concentrée en calcium et acides aminés couplé à des pré et probiotiques, de l’acides hyaluronique, de la vitamine C et du zinc : le complément essentiel pour toutes les peaux fatiguées, en manque d’éclat et sujettes aux imperfections)

 La découverte du microbiote cutané et de son rôle a apporté une nouvelle vision de la cosmétique. Désormais, les laboratoires essayent de formuler les soins de façon à ne pas le perturber, en limitant voire retirant certains ingrédients qui pourraient entraîner son déséquilibre voire sa détérioration. Ce sont les huiles minérales et les silicones, mais aussi les émulsionnants (ce qui mousse comme les sulfates) et émulsifiants (ce qui lie les émulsions, crèmes ou fluides). On a aussi incriminé les conservateurs, mais il semblerait finalement qu’ils n’aient pas d’impact sur le microbiote.

FAQ

Quel probiotique pour une belle peau ?

En alimentation, les probiotiques sont principalement dans les aliments fermentés : fromages et yaourts, kéfir et kombucha, miso et sauce soja, choucroute, kimchi et cornichons, levure de bière et vinaigre de cidre non pasteurisé. En cosmétiques, on utilise généralement des fractions de lactobacillus acidofillus ou lactococcus, des “espèces clés“ qui créent un terrain favorable aux autres.

C'est quoi la flore cutanée ?

C’est l’ancien nom du microbiote cutané. Ce microbiote cutané est composé de toutes les bactéries, virus, champignons et même parasites qui vivent sur et dans notre peau. Si cette flore a besoin de notre film hydrolipidique et des sécrétions de la peau pour vivre, notre peau a besoin du microbiote et ses constituants pour être en bonne santé.

Quelles bactéries sur la peau ?

Il existe plus de 500 variétés de bactéries sur la peau. Certaines bactéries sont dites commensales car présentes en permanence : les plus représentés sont staphylococcus, corynébacterium, propionibacterium, cutibacterium. Mais on trouve aussi des espèces dites transitoires qui résultent de nos interactions : frictions, lavage de mains, poignée de main, passage dans le métro et qui engendrent des pathologies si elles s’installent trop longtemps.